ALIMENTATION ET DYSPLASIE COXO-FÉMORALE
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de 10 pages très intéressant
RÉSUMÉ :
L’expression de la dysplasie coxo-fémorale, maladie
héréditaire, est largement influencée par des facteurs environnementaux, en
particulier l’alimentation du chien pendant sa croissance.
C’est principalement l’excès d’apport énergétique qui est préjudiciable,
surtout s’il est combiné à des excès d’apport calcique ou à des déséquilibres
ioniques de la ration. L’accélération de la croissance qui en résulte, la
surcharge pondérale favorisent l’expression de la maladie.
Les mesures préventives éventuelles consistent à contrôler la composition et
la quantité de la ration, de préférence par la méthode « quantité limitée ».
Le propriétaire et l’éleveur sont impliqués dans cette prévention.
Extrait :
Le caractère héréditaire de la DCF n’est
actuellement plus contesté [6] mais le mode d’action des gènes dans la maladie
demeure inconnu [34]. Il est d’autant plus difficile à définir
exactement que la fréquence et la gravité de l’affection sont influencées par
des facteurs dits environnementaux [3, 16].
Ainsi, un chien déterminé ne pourra exprimer la maladie que s’il possède les
gènes pour la dysplasie. Un chien ne possédant pas ces gènes ne sera pas
dysplasique. Mais inversement,
tous les chiens qui ont un génotype dysplasique n’exprimeront pas
obligatoirement la maladie du fait du rôle des facteurs environnementaux [34].
Parmi les nombreux facteurs environnementaux étudiés, l’alimentation joue
indéniablement un rôle primordial, directement ou indirectement, par son
influence sur la vitesse de croissance des chiots [3, 20].
Le premier soupçon vient de la simple observation suivante : « le chiot le
plus beau et souvent le plus gros de la portée est le premier atteint » [5].
Source :
D. FAU*, D. REMY, E. VIGUIER, C. CAROZZO, G. CHANOIT et J.P. GENEVOIS.
Unité Chirurgie-Anesthésiologie, Département Animaux de Compagnie, École
Nationale Vétérinaire de LYON. 1 Avenue Bourgelat, 69280 MARCY L’ETOILE.